Quel coton choisir pour votre tote bag publicitaire ?

Le tote bag se classe parmi les favoris des objets publicitaires plébiscités par les consommateurs. Il est écologique, réutilisable et actuel. Il s’affiche dans la rue en surfant sur une vague de notoriété positive. Si vous voulez introduire le tote bag dans votre stratégie marketing, un large choix s’impose à vous dans des qualités de coton bien spécifiques.
Les experts de PRINT & PROD vous disent tout sur la fibre du coton pour vous aider à faire un choix éclairé. Entre coton naturel, coton bio et coton équitable, le tote bag envoie des messages qu’il faut connaître avant de se lancer puisque chacun est porteur d’un impact écologique spécial. Suivez-le guide !

Le point sur la production mondiale de coton

La culture de cette fibre naturelle se localise en Chine, aux États-Unis et en Inde essentiellement. Sa production mondiale est estimée à 25 millions de tonnes annuelles. Son abondance donne lieu à une surconsommation du vêtement au détriment de l’état des sols qui s’appauvrissent. Les industries textiles déploient massivement ce système de rendement pour leur profit.
Les dommages environnementaux causés par cette culture intensive sont inquiétants pour la biodiversité. Les herbes sauvages essentielles à l’équilibre végétal sont détruites par l’arrachage mécanique, elles ne peuvent plus interagir avec les insectes et les animaux. La raréfaction de l’eau et l’exploitation des ouvriers incriminent la culture du coton de plus en plus.
Des filières et des certifications textiles comme Better Coton Initiative (BCI) légalisent une culture du coton respectueuse des conditions de travail des cueilleurs avec des techniques inoffensives pour l’écosystème. Le label OEKO-TEX® atteste l'absence de produits toxiques ou dangereux pour la santé. Ces initiatives visent à diminuer le recours aux pesticides dans les plantations, limiter la consommation d'eau, améliorer la qualité des sols et conserver un haut niveau de pureté des fibres obtenues.

La surproduction de coton dévaste la biodiversité

Le traitement industriel de 1 kg de coton naturel dépense 5.260 litres d’eau. Sans oublier son irrigation agricole qui nécessite entre 5.000 et 22.000 litres d'eau. Par analogie, on estime qu’il faut 3.300 litres d’eau pour fabriquer une chemise en coton de 150 grammes. Le gaspillage d'eau est largement décrié dans les médias et un effort populaire s’élève pour le recyclage des matières textiles déjà en circulation. En supplément à ce désastre écologique, la production intensive du coton engendre une dégradation des sols sans précédent. L’industrie de l’habillement est responsable de 17 à 20 % de la pollution de l'eau à l'échelle planétaire en raison de l’abus de produits chimiques et d'engrais toxiques.
Ces constats sont encore accablés par une utilisation de 10 % des pesticides fabriqués dans le monde pour la culture du coton naturel. La filière biologique tente d’innover les pratiques traditionnelles en traitant les graines de plants de coton sans recourir aux techniques artificielles ou aux OGM. Cette culture s’appuie sur la rotation des champs des plantations et l’usage de fertilisants naturels.

Le coton biologique/bio

Apparu en 2006, le label Global Organic Textile Standard (GOTS) garantit la qualité et l'origine d'un vêtement ou d'un objet fabriqué à partir de coton bio à raison d’une teneur minimale de 95 % de coton biologique. Ce coton affiche un coût supérieur à celui du coton conventionnel, mais il se montre bien plus respectueux pour la biodiversité. Ce label interdit l'utilisation de substances toxiques lors de la confection et l'impression des textiles. Il valide également les conditions de travail décentes pour les fermiers. Les cultures de coton biologique représentent 30 % de la production mondiale de coton dans plus de 22 pays. En 2006, la fabrication globale de coton bio atteignait 0,1 %. Le procédé de la pousse du coton biologique emploie du compost naturel, délaissant ainsi les pesticides et les engrais chimiques classiques. Nettement moins polluantes, les plantations de la fibre du coton biologique absorbent 50 % d'eau en moins que celles du coton conventionnel. D‘ailleurs, l'eau utilisée provient des pluies savamment récupérées.
Pour finir, le blanchiment du coton biologique s’opère avec de l'eau oxygénée au lieu du chlore. Les teintures utilisées excluent les métaux lourds et les substances cancérigènes. L'aspect écologique des fibres de coton biologique lui confère des propriétés hypoallergéniques. Il se dote d’un supplément d’épaisseur, de douceur et de souplesse par rapport au coton conventionnel, ce qui lui apporte une touche de confort en plus.

Le coton équitable

Le premier label de commerce équitable au monde s’appelle Fairtrade et il est aussi connu sous le nom de Max Havelaar. Cette certification garantit l'aspect égalitaire du coton utilisé dans une fabrique. Ce sigle établit un prix d'achat minimal qui assure aux fermiers une bonne couverture de leurs coûts d’exploitation liés à la pérennisation de leurs activités.
Tout comme le label GOTS, l'objectif de ce label est d'améliorer les revenus et de fournir des conditions de travail décentes aux producteurs, souvent issus de communautés à faibles moyens. Il motive et supporte le labeur des petits exploitants et des femmes, il garantit la conformité légale interdisant l’emploi des jeunes enfants. Le prix d'achat du coton est constant et s'intègre dans le commerce égalitaire. Dans les plantations de ce coton équitable, l'utilisation des pesticides nocifs et des OGM est formellement abolie. C'est une manière pour le label de promouvoir et d'encourager l'agriculture biologique, tout en réduisant l'empreinte carbone. Par ces divers dispositifs, ce label veille à sécuriser les approvisionnements, il protège la longévité des filières et affiche une grande transparence pour la chaîne logistique. L'organisation du label Fairtrade/Max Havelaar est associée à notre assortiment de tote bags en coton, elle reflète notre engagement en faveur d'une approche écologique pour des matières saines et des conditions de vie et de travail plus humaines pour le producteur et sa famille.

Plus durable que le sac papier et moins polluant que le sac plastique, le tote bag en coton a de beaux jours devant lui.
Il est pratique, lessivable et écoresponsable. En bref, il fait l’unanimité auprès des consommateurs et des marques attentives. Son faible prix lui permet de se décliner dans des catégories plus hautes en qualité. Désormais, les enseignes comprennent les enjeux de séduire une clientèle unisexe de plus en plus exigeante sur les emballages.
Le tote bag en coton bio ou équitable amorce une avancée majeure dans la montée en gamme d’un produit basique qui persiste et gagne du terrain. Offrir un pochon en coton bio ou toile équitable incarne un engagement fort pour une attitude plus douce envers la planète et les petits exploitants. Voilà une orientation significative et porteuse de promesses pour la communication publicitaire de demain. 

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